03 août 2008

Cali en effervescence

Cali - Club Soda - Mercredi 30 juillet 2008 dans le cadre des Francofolies
Deuxième expérience "caliesque" pour moi en deux ans et toujours autant d'admiration pour le chanteur français qui se donne à un point inimaginable en spectacle, et juste pour ça, c'est remarquable. L'artiste nous a offert des chansons de ses trois albums, et notamment du dernier en date, à saveur plus politique (un peu démago parfois) et humaniste, L'Espoir (2008). Mais aussi ses grands succès C'est quand le bonheur ou Je m'en vais, respectivement des albums L'amour parfait (2003) et Menteur (2005). Le public, conquis d'avance, chantait et tapait des mains, répondant aux "ordres" de Cali avec vigueur. Le chanteur, dès la deuxième chanson, était déjà en train de "voler" dans la foule, soutenu par les spectateurs*, et à la fin, il a remis ça après avoir traversé le parterre en chantant, être monté au balcon, hissé par un homme et deux femmes, avoir un peu parcouru le balcon de gauche à droite et être redescendu de la même façon pour finir jusqu'à la scène porté par les fans... Ouf, rien que d'écrire ça, je suis essouflée ! Cali est soutenu par un solide groupe, un batteur hallucinant qui fait tournoyer ses baguettes dans les airs et fait danser ses bras autour de son cou et au-dessus de sa tête. Son jeu de batterie était réellement ensorcelant...Je viens de découvrir qu'il s'agissait de Richard Kolinka, le batteur du groupe Téléphone... Un homme d'expérience, donc. Le reste du groupe est tout aussi intéressant : trompette, trombone, guitare, basse, claviers, tous participent au succès phénoménal du spectacle. Mais c'est Cali qui porte le plus gros de l'énergie et de l'enthousiasme qui émanent de son spectacle...

Articles sur la prestation de Cali :

La Presse
Le Journal de Montréal


En première partie, Antoine Gratton a présenté plusieurs pièces de son album Il était une fois dans l'Est (2006), seul au piano. Enfin seul... Accompagné de sa bière serait plus juste puisque l'artiste a lourdement insisté sur le fait qu'il buvait une Mol..., et qu'il était même capable de chanter et boire en même temps, démonstration à l'appui. Un peu ridicule, mais une façon comme une autre de se donner une contenance, comme un enfant qui veut attirer l'attention sur lui. Fait marquant de cette première partie, Antoine Gratton n'a pas été capable de chanter une seule de ses chansons intégralement, les coupant à tout-va par des blagues (parfois drôles : «J'suis content que Cali fasse ma deuxième partie !!») et des réflexions diverses sur sa bière...Comme s'il n'assumait pas ses textes et ses exécutions musicales (puisqu'il interrompait aussi ses solos à la guitare et au piano). Et pourtant, Antoine Gratton en a du talent, une voix très belle, une connaissance musicale apparente et un sens du contact avec son public. Il ne lui reste plus qu'à mûrir un peu pour assumer un peu plus ses chansons et rendre le tout plus sérieux et carré.
www.antoinegratton.com


* Comment ça s'appelle, quand un artiste se jette dans la foule et se fait porter par les spectateurs ?

6 commentaires:

Anonyme a dit...

J'ai adoré aussi ! La partie trop politique un peu moins et je ne connaissais pas les chansons !

Pour ta question, ca s'appelle un slam le fait de se faire porter par la foule.

Lætitia Le Clech a dit...

Un slam comme du slam ?
Bon ben merci Anne ;-) !

angelita a dit...

ça s'appelle "aimer se faire peloter de toutes parts" oh, oui!!

tehu a dit...

Le "stage diving", suivi du slam... si les supporters ne l'ont pas laissé tomber.

Anonyme a dit...

D'accord avec tehu.
Le stage diving quand tu sautes de la scène sur le public.
Le slam quand tu pars du public.
C'est une belle sensation, l'un comme l'autre!

Lætitia Le Clech a dit...

@Arthur : tu l'as déjà testé ? :)