07 octobre 2008

Paris

Vu en avant-première la semaine dernière, le dernier film de Cédric Klapisch m'a déçue par certains aspects et réjouie par d'autres. Il ne me reste pas cependant - une semaine après son visionnement - de sensations de bonheur béat, comme Chacun cherche son chat, par exemple, avait pu m'en procurer.
Le film nous offre une brochette d'acteurs exceptionnels, Juliette Binoche, Fabrice Luchini, Romain Duris, Albert Dupontel, entre de nombreux autres. Les personnages sont généreux, humains et touchants, comme la plupart du temps dans les films de Klapisch. Mais il y en a un peu trop, pas assez approfondis, trop caricaturaux (les hommes du marché surtout) et d'autres, excellents, qu'on ne voit presque pas assez (merveilleuse Karin Viard en boulangère très parisienne).
Le propos est bien sûr touchant, un jeune homme souffre d'une maladie du coeur (on ne sait pas quoi exactement) et seule une transplantation pourrait - peut-être - le sauver. Ils se met alors à observer de sa fenêtre les gens, ceux qui passent sous ses fenêtres, ceux qui habitent son quartier et ceux qui l'entourent dont sa soeur, mère célibataire désabusée et fragile.
Cela donne lieu à des chassés-croisés de personnages blessés, en quête d'amour et de bonheur simple, au milieu d'une ville que le réalisateur aime plus que tout.
Cédric Klapisch a d'ailleurs déjà mis en scène la capitale française, enfouie sous le sable, dans le film Peut-être, avec Jean-Paul Belmondo et Romain Duris, film d'anticipation sorti en 1999.

Je vous le conseille quand même parce qu'un film de Klapisch est toujours un plaisir à voir... Mais si vous souhaitez vous replonger dans la filmographie de l'un des réalisateurs les plus talentueux de son temps (et l'un de ceux que je préfère, ça paraît, non ?), rabattez-vous sur Chacun cherche son chat, ou Le péril jeune, ou encore, dans un autre style, Un air de famille...

Les tous débuts d'un jeune acteur, qui doit aujourd'hui se marrer en voyant ça...



En écrivant ceci, j'écoute Roberto Fonseca, Zamazu (Enja, 2007)

4 commentaires:

Anonyme a dit...

J'ai vu la bande annonce, mais ça ne m'a pas trop inspiré, en particulier pour les points que tu soulignes.

L'affiche est tout de même en belle place dans mon bureau, rien que pour le titre et la vue sur la tour Eiffel. :)

Anonyme a dit...

Oh le commentaire n'a rien à avoir avec ce billet...mais je vois que tu lis en ce moment 100 ans de solitude!! Quel beau souvenir!

Lætitia Le Clech a dit...

Oui c'est un très beau livre, que je n'avais pas encore lu. Mais je le lis très lentement, car c'est très foisonnant. Je ne l'ai toujours pas fini, depuis presque 3 semaines !

Anonyme a dit...

klapish aime DURIS et moi j'aime le beau DURIS depuis mes années colléege et péril jeune ... J'aime aussi klapish...
et dans Paris y'a Binoche (trés bien ) et Luchini (excellent)

Pas aimé la bande du marché et les "pouffes"

voilà PARIS n'est pas mon filmm préféré de Klapish, mais on passe un moment agréable, la fin un peu gnan gnan je trouve