27 janvier 2009

Étienne Davodeau

J'ai découvert cet auteur de bande dessinée en lisant Les mauvaises gens, une histoire de militants publié en 2005, aux éditions Delcourt. D'un premier abord, il y a quelques mois, je n'avais pas été attirée par cet ouvrage. Pourquoi? Je n'en ai aucune idée. Mais si mon amie C. ne me l'avait pas remis entre les mains dernièrement, je serais passée à côté d'un grand auteur. Une bande dessinée magnifique tant du point de vue des dessins que du contenu. Une histoire inspirée du milieu dans lequel l'auteur a été élevé, sa région, sa famille. Un vibrant hommage à ses parents, et à toutes ces personnes qui ont travaillé dur, et qui ont réussi à s'élever contre des conditions de travail insupportables, en créant les syndicats et les associations de travailleurs. Ces portraits sont très touchants, et cette bande dessinée constitue de plus un témoignage historique de cette époque, dans une région paysanne de la France, les Mauges (Maine et Loire), qui s'est industrialisée très rapidement après la guerre 39-45. Le propos m'a beaucoup plu, à la fois politique et social. Humain, quoi. C'est ça que j'aime.
J'essaye de me procurer ses autres livres maintenant, mais ils ne sont pas tous à la bibliothèque. Ça viendra.
Le site officiel de l'auteur

Une interview sur le site BDthèque


En écrivant ceci, j'écoute Metronomy, Nights Out (Because, 2008)
et Abd Al Malik, Gibraltar (Polydor, 2006), en alternance...

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