19 juin 2006

Cycles coréen et japonais



Découvertes japonaises :
Jirô Taniguchi, Terre de rêves, Casterman écritures, 2002
Jirô Taniguchi, Quartier lointain, tomes 1 et 2, Casterman écritures, 2003
Jirô Taniguchi, Le journal de mon père, Casterman écritures, 2004
Jirô Taniguchi et Utsumi, L'orme du Caucase, Casterman écritures, 2004



Découvertes coréennes :
Kim Dong Hwa, La bicyclette rouge (Tome 1 : Yahwari et tome 2 : Les Roses Trémières), Éditions Paquet pour la version française, 2006
Byun Byung Jun, Cours, Bong-Gu !, Éditions Kana, 2005

Les bandes dessinées japonaises sont des mangas, et les bandes dessinées coréennes des manhwas.

Jirô Taniguchi est né le 12 août 1947 à Tottori. Il débute dans la bande dessinée en 1970 avec Un été desséché. De 1976 à 1979, il publie, avec le scénariste Natsuo Sekikawa, Ville sans défense, Le Vent d'ouest est blanc et Lindo 3. Puis ils s'attaquent, toujours ensemble, aux cinq volumes que compte Au temps de Botchan (premier tome paru en français en 2002 au Seuil). À patir de 1991, Jirô Taniguchi signe seul ses albums : L'Homme qui marche, Le Chien Blanco et la trilogie du Journal de mon père (chez Casterman). Le premier volume de Quartier Lointain a remporté, lors du Festival d'Angoulême 2003, l'Alph'Art du meilleur scénario. Il a également reçu le prix Canal BD des librairies spécialisées. Depuis le mois de mai 2004, Le Sommet des dieux est édité, série en 5 tomes qui a obtenu le prix du meilleur dessin au festival de bande dessinée d'Angoulême (janvier 2005). Le tome 4 sort en mars chez Kana. Le tome 5 du Sommet des dieux est maintenant paru depuis mai 2005. On peut ajouter à son oeuvre parue en France : Le Gourmet solitaire (octobre 2005), Icare (avec Moebius, décembre 2005), L'homme de la toundra (février 2006).
(Source :
bédéthèque)
Kim Dong-hwa est né à Séoul en 1950. Il fait se débuts dans la bande dessinée en 1975 avec Mon firmament, récit qui sera suivi de nombreuses autres publications. Il est considéré en Corée comme l’un des plus brillants auteurs de sa génération. Le public français ne connaît pour l’heure de Kim Dong-hwa que La bicyclette rouge, paru en 2005 chez Paquet.
(Source :
Casterman)
Byun Byung Jun est dessinateur-scénariste. Il a fait ses débuts dans le manhwa en 1995. C’est l’un des jeunes espoirs de la bande dessinée coréenne, possédant à la fois passion et talent. Ses œuvres, courts récits débordants de lyrisme, pour lesquels il dessine les arrière-plans à partir de ses propres photos, lui ont déjà valu plusieurs prix.
Dans son remarquable manhwa, Princesse Anna, adapté d’une nouvelle de Bae Su-a, Byun Byung Jun allie harmonieusement un graphisme raffiné à une qualité d’intrigue plus souvent rencontrée dans un récit littéraire que dans une bande dessinée. Lors de ses études au Japon, Byun Byung Jun a reçu en 2001 le prix d’encouragement décerné par un grand éditeur japonais, Shôgakukan, pour récompenser les jeunes auteurs. Ce succès a contribué à favoriser la reconnaissance des auteurs coréens de bande dessinée dans le monde.
Byun Byung Jun a été couronné plusieurs fois :
- En 1995, prix d’excellence de la bande dessinée décerné par les éditions Doseo Chulpan Daewon.
- En 1997, prix d’encouragement de la meilleure caricature au Festival international de la bande dessinée de Dong-a LG.
- En 1998, prix des jeunes auteurs d’albums de manhwa.
- En 2000, grand prix de la Bande dessinée d’Aujourd’hui du Ministère coréen de la Culture et du Tourisme.
- En 2001, prix d’encouragement au concours des jeunes auteurs de bande dessinée, organisé par l’éditeur japonais, Shôgakukan.
- En 2003, il est invité au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême.
(source :
Made in)
Ces jolies bandes dessinées nous présentent des histoires très simples.
Que ce soit l'histoire de ce facteur à la bicyclette rouge qui, par son attention et sa gentillesse, rend les gens de son village heureux, ou les histoires de Jirô Taniguchi, empreinte d'une grande poésie propre aux cultures asiatiques (l'omniprésence de la nature, l'importance de la famille) ou bien l'histoire de ce petit garçon et de sa mère partis à la recherche de leur père/mari disparu.
Un agréable dépaysement qui m'a aussi fait verser quelques larmes, surtout dans les albums japonais de Jirô Taniguchi.
En écrivant ceci, j'écoute cela : Under Byen ~ Samme stof som stof (Telescopie, 2006) ~ un groupe danois que l'on m'a offert récemment !

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Toi aussi tu es tombée dedans ;)

Anonyme a dit...

Tiens, je n'ai pas encore eu le temps d'explorer ton blog (j'ai un de retard de lecture terrible chez mes correspondants !).
Mais par contre, en cherchant des articles pour écrire mon post de ce soir (dont je ne te dirai pas le sujet, non non), je suis tombée sur cet article de toi, que j'avais lu il y a quelques temps.
Je vais le mettre en lien dans mon post, en espérant que cela donne envie à mes lecteurs d'aller voir ton blog (qui leur plaira, vu leur curiosité, et leur amour des bouquins).
A très bientôt !