30 août 2007

Quelque chose à se mettre sous la dent

Extrait :

«Je regardai les titres : les oeuvres complètes de Kaiko Takeshi, son écrivain préféré, et aussi Stendhal et Sartre. Je savais que ce dernier était adoré des Japonais qui le trouvaient follement exotique : avoir la nausée face à un galet poli par la mer constituait à ce point le contraire d'une attitude nippone que cet auteur provoquait la fascination que suscite l'étrange.» (p.40)

Une entrevue, agrémentée de vidéos.
Et une entrevue radio (avec un rire époustouflant à 2'33'')
L'article dans Le Monde

Voilà, le charme opère... Je le pensais déjà, Amélie Nothomb excelle dans l'autobiographie. En attendant que je le finisse, ces entrevues vous mettront peut-être l'eau à la bouche...


PS : Aimzon il faut que tu le lises, toi qui reviens du Japon !!

24 août 2007

Le retour !

L’Amélie-mélo
Amélie Nothomb est là, et bien là : on est heureux de vous annoncer que Ni d’Eve ni d’Adam (Albin Michel) signe son retour (au Japon) gagnant.

Olivia de Lamberterie, ELLE, le 20 Août 2007

Et vous savez quoi ? Je serai l'une des premières au Québec (évidemment sans compter les journalistes, chroniqueurs et libraires) à le lire, je l'ai commandé sur Internet et devrais le recevoir au tout début septembre....
Comme quoi malgré tout, Amélie garde pour moi une place de premier choix !

Edit : aujourd'hui, 28 août, je l'ai reçu ! Je vais m'y coller dès que j'aurai fini le troisième tome de Fortune de France.

04 août 2007

Compte-rendu de mes Francos...


Jeanne Cherhal, Saule et Pierre Lapointe - Théâtre Maisonneuve, Place des Arts, le 28 juillet 2007
Très bon show, soirée franco-belgo-québécoise avec la participation (assez longue) de Pierre Lapointe. J'adore le Pierre mais honnêtement je me serais passée de sa prestation, moi qui n'attendais que Jeanne Cherhal, je n'aurais pas cru que Pierre Lapointe jouerait 45 minutes seul au piano...
Son arrogance habituelle, que j'avais adorée lors de son spectacle à Saint-Jean-sur-Richelieu (lire ici), était un peu de trop dans un spectacle triple comme celui-ci.
Le belge Saule, qui a eu l'honneur de débuter la soirée, s'en est bien sorti avec des chansons parfois drôles, une bonne présence, et surtout une voix incroyable. Je ne le connaissais pas mais il avait son fan-club dans la salle !
Jeanne Cherhal est arrivée toute sautillante sur scène avec sa collègue bassiste Annick Agoutborde. Elles nous ont entraînés, avec le batteur Emiliano Turi et le guitariste Eric Lohrer, dans un spectacle très énergique. Je citerais Philippe Renaud, du journal La Presse : « À l'aise sur la grande scène de la Place des Arts, Jeanne Cherhal, à l'instar de son collègue belge [Saule], est une vraie bête de scène. Suave, écrivions-nous? Et rockeuse, gouailleuse, drôle, physique. Et sensuelle: quoi de plus sexy qu'une femme en robe jouant de la basse électrique? Cherhal prend un malin plaisir à ébranler les diktats de la chanson française. Elle force le rock à se marier à ses textes allumés mais est capable d'une grande sensibilité lorsqu'elle s'assoit seule au piano.»
Jeanne Cherhal et son groupe ont repris la majorité des chansons de l'album L'eau, sorti l'année dernière. J'ai eu une petite frayeur alors que je voyais qu'ils ne jouaient pas la chanson Je suis liquide, l'une des chansons clés de l'album, pour finalement être rassurée lors du premier rappel. Ouf, ma chanson préférée !
Quelques chansons (La station, rural et Un couple normal) du premier album, 12 fois par an, et hop, compte tenu du peu de temps qu'il restait, le concert était bouclé...
Dommage pour ceux, qui comme moi, étaient venus pour elle, je suis ressorti un peu frustrée par la durée de la prestation, mais qu'est-ce que vous voulez, ce sont les Francofolies... Espérons qu'elle reviendra pour un concert en son seul nom...
Photo d'André Tremblay - La Presse

Yann Perreau, 5e salle de la Place des Arts, 3 août 2007

Yann Perreau présentait son spectacle Perreau et la lune, créé il y a quelques mois. Des versions épurées - voix, piano - de ses chansons. Des chansons dans «leur plus simple appareil» comme l'artiste a pris plaisir à le préciser.
C'était ma première fois dans cette salle (5e salle de la Place des Arts) et j'ai adoré. Le son, la configuration de la salle, tout était parfait.
Accompagné de son complice Alex McMahon, pianiste impressionnant, Yann Perreau a chanté des chansons tirées de ses deux albums, Western Romance et Nucléaire. L'absence d'orchestre a mis en valeur sa voix, qui a pris beaucoup de maturité - me semble-t-il - en quelques mois. Yann Perreau a une forte présence scénique - ceux qui l'ont déjà vu en concert plus rock le savent - et le minimalisme de ce concert ne l'a pas empêché de démontrer des talents de : conteur, humoriste, imitateur et bien sûr toujours charmeur...
Il reprend, par rapport à la thématique de la lune, plusieurs chansons d'artistes bien connus qui ont évoqué ce thème dans leurs chansons : Moonlight Drive, des Doors, J'ai demandé à la lune d'Indochine, La lune d'Arthur H...
Un spectacle extrêmement intéressant, qui a soulevé le public.
Une entrevue sur l'artisan marathonien Yann Perreau...

Karkwa, Club Soda, 4 août 2007

Deuxième fois que je voyais Karkwa en quelques mois. Mais cette fois-ci, au Club Soda, les moyens étaient plus importants. L'éclairage, particulièrement, était magnifique. Ça fait plusieurs fois, notamment pour le spectacle de Patrick Watson, mais aussi pour Jeanne Cherhal, que je remarque l'utilisation prticulière de lumières (spots qui tombent du ciel, lumières en pointillés...), qui apportent vraiment quelque chose au spectacle.
La bande à Louis-Jean Cormier donnait son troisième show d'affilée au Club Soda, et cette troisième soirée correspondait à «La fin des tremblements», autrement dit le dernier spectacle de ce merveilleux album, Les tremblements s'immobilisent.
C'était donc «le party» !
Nous avons même eu droit à au moins 6 nouvelles chansons si mon compte est bon. Le nouvel album devrait sortir en avril 2008, dixit Louis-Jean Cormier (chanteur-guitariste). Les musiciens ont comme d'habitude été excellents, en tête le trio Louis-Jean Cormier, François Lafontaine (claviers) et Julien Sagot (percussions, voix, sons divers et variés).
Un bon moment électrique et bruyant, un peu l'antithèse de ma soirée de vendredi avec Yann Perreau, tout épuré.
L'article de Philippe Renaud, dans La Presse (encore lui!)

En écrivant ceci, j'écoute Tortoise, groupe américain de jazz-électro-rock, avec l'album TNT (City Slang)

PS : je ne me suis toujours pas remise de la lecture de Il faut qu'on parle de Kevin, de Lionel Shriver. Depuis, je lis des choses sucrées, des romans d'été, ça me détend... Je vais entamer le troisième tome de Fortune de France, de Robert Merle, aussi.