31 janvier 2008

Lectures mexicaines

J'ai visité le Mexique pour Noël.
J'ai eu un grand choc culturel, que ce soit au niveau de la langue, de l'histoire, de l'architecture, de l'art.
À mon retour au Québec, sous la neige et dans le froid, je me suis plongée dans des lectures mexicaines afin de me rappeler tout ce que j'avais pu voir, ressentir cette chaleur, entendre cet accent, en apprendre plus sur ces artistes merveilleux que j'ai (re)découverts : Diego Rivera et Frida Kahlo.
À Mexico, nous avons visité la "Casa Azul", la maison bleue de Frida Kahlo, où l'on trouve de nombreux objets lui ayant appartenu, des lettres qui lui ont été adressées, des dédicaces de Diego Rivera dans des livres ("Amor de mis amores, amor de mi vida"), qui nous permettent de mesurer toute la passion, la vie et aussi la souffrance qui ont toujours été présentes les unes à côté des autres dans la vie de Frida Kahlo.
Ma première lecture a été cette biographie de Rauda Jamis, intitulée sobrement Frida Kahlo.
Parallèlement, j'ai lu aussi la publication d'Andrea Kettenmann, intitulée Frida Kahlo 1907-1954, et publiée chez Taschen. Avec ses nombreuses illustrations, ce livre m'a permis de regarder les oeuvres de Frida Kahlo tout en lisant sa vie passionnante, passionnée et dramatique. Quelle vie ! Le film sorti en 2003 avec Salma Hayek dans le rôle de la peintre ne montre pas le quart des souffrances vécues par Frida.
Ma lecture en cours se trouve dans un autre registre. Il s'agit de Puerto Escondido, de Pino Cacucci (Éditions Christian Bourgeois, 1991) qui s'apparente plus au polar existenciel (j'aime bien ce terme), et nous entraîne dans la fuite d'un homme sans nom malchanceux, poursuivi par un dangereux policier, de l'Italie à l'Espagne (Barcelone), jusqu'à Mexico (fort bien décrite, on s'y croirait), puis Puerto Escondido, au bord du Pacifique.
Des atmosphères très bien ressenties, et des descriptions urbaines comme si on y était, voilà de quoi j'ai besoin en ce moment pour m'évader vers des rivages lointains...

Mercredi, je commence un cours d'espagnol, bientôt je pourrai lire l'espagnol dans le texte (on peut rêver, non ?)... ;-)

Et ça me fait bien plaisir de réécrire ici un peu. Je me sentais sans aucune, mais alors aucune inspiration ces derniers temps. Finalement, mot après mot, on dirait que l'envie revient.

En écrivant ceci, j'écoute Hot Chip, The Warning (EMI, 2006)

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Et c'est bien agréable de te lire. :)

Lætitia Le Clech a dit...

Merci Olivier ! :)

Alcib a dit...

En fait, c'est vrai : l'appétit vient en écrivant ;o)