09 janvier 2009

Des adaptations cinématographiques

La plupart du temps, les adaptations cinématographiques de romans son décevantes. Pas parce qu'elles sont ratées, quoique certaines peuvent l'être, mais bien parce que toute la force de l'écriture, qui nous permet d'imaginer visuellement le contexte, les personnages dans un livre, ne peut transparaître intégralement dans une œuvre cinématographique. À moins d'un coup de génie, ce qui peut aussi arriver bien sûr.
J'ai lu dernièrement Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini et L'immeuble Yacoubian d'Alaa El Aswany. Les deux ont été transposés à l'écran.
J'ai visionné la semaine passée le premier, Les Cerfs-volants de Kaboul (The Kite Runner en anglais). Immense déception. J'ai trouvé ce film totalement édulcoré par rapport à la force du récit écrit. Toutes les scènes un peu dures ont été tout bonnement supprimées, alors qu'elles ont beaucoup d'importance à mon avis dans le drame. Je comprends bien qu'ils ne pouvaient pas faire un film de 2 h en mettant tous les détails de ce livre de 384 pages, mais de là à écourter toute l'enfance des deux enfants, enfance qui permet de comprendre le comportement adulte du personnage principal, il y a des limites.
Bref, le film m'a fait sourire alors que le livre m'avait fait pleurer. Les Talibans du film ont presque l'air innoffensifs à côté de l'horreur qui se dégage du livre lors de leur description.
Mais la question est de savoir si cela m'aurait fait le même effet si je n'avais pas lu le livre auparavant ?
Cela étant dit, je continue d'aimer regarder les adaptations cinématographiques des livres que j'ai lus, j'aime à voir une interprétation qui peut être différente de la mienne, et donc qui peut enrichir la lecture d'un texte.
La semaine prochaine, je vais me louer L'immeuble Yacoubian, réalisé en 2006 par Marwan Hamed, pour lequel les critiques ont été plus qu'élogieuses. Je reviendrai vous en parler !


En écrivant ceci, j'écoute Julien Doré, Ersatz, la bonne surprise de la semaine, que mon amie française en visite a apporté dans sa besace. Une chouette découverte, je n'aurais pas pensé que La Nouvelle Star (sorte de Star Ac' française) de l'année 2007 produirait un album aussi intéressant (ce qui est, bien sûr, un mauvais préjugé).

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