Depuis ma découverte de Philippe Besson, que j'aime d'amour, parce qu'il a écrit Son frère et d'autres belles choses, je me suis procuré plusieurs de ses livres.
Se résoudre aux adieux, publié en 2007, se présente sous la forme de plusieurs lettres qu'une femme, Louise, écrit à son amant perdu, Clément, depuis les quatre coins du monde (Cuba, New York, Venise, en route vers Paris). Femme blessée et victime de « l'homme de [sa] vie », qui ne l'a pas choisie, elle prend le parti d'écrire tout ce qui lui vient à l'esprit concernant cette relation sans futur.
Plutôt décevant, ce texte, rapide à lire, étale un certain nombre de lieux communs post-rupture, qui même s'ils sont réalistes, n'en demeurent pas moins éculés.
Les thèmes chers à l'auteur tels que l'absence et le deuil sont traités de façon appropriée mais trop scolaire.
L'exercice de style est valable, mais le résultat, décevant.
Au suivant.
Humeur musicale : Philémon chante, Les sessions cubaines (Audiogram, 2010), en voilà de belles chansons d'amours déçues...
2 commentaires:
Je viens de découvrir cet auteur et j'ai été enchantée. J'ai lu "Un instant d'abandon" :
https://empreintedemesmots.wordpress.com/2015/02/14/le-samedi-je-lis-7/
J'ai hâte d'en lire plus.
Merci pour votre commentaire. Oui, Philippe Besson est un auteur très prolifique alors il y a le choix parmi ses livres ! :)
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