Après une très longue absence, voici une nouvelle chronique littéraire, que vous pourrez retrouver en intégralité sur Ma mère était hipster...
Encyclopédie du monde
visible, de Diane Schoemperlen, traduction de Dominique Fortier, Éditions
Alto, 2013
Titre
original : Forms of Devotion, HarperCollins
Canada, 2001
Encyclopédie du monde
visible est un recueil de 11 histoires distinctes, tournant toutes autour
d’une réflexion sur les différentes façons d’appréhender la vie dans notre
monde actuel.
L’œuvre de Diane Schoemperlen, composée essentiellement de
nouvelles, permet une large exploration
des différentes formes littéraires et une déconstruction de celles-ci par de
nombreuses expérimentations.
Dans de précédents ouvrages, Diane Schoemperlen s’est par exemple essayée au style télégraphique, au récit sous forme de questionnaire à choix multiples (None of the Above, in The Man of My Dreams, 1990), et à différentes autres formes littéraires créatives.
Dans de précédents ouvrages, Diane Schoemperlen s’est par exemple essayée au style télégraphique, au récit sous forme de questionnaire à choix multiples (None of the Above, in The Man of My Dreams, 1990), et à différentes autres formes littéraires créatives.
Aussi, quand son fils, Alexander, lui a demandé
pourquoi il n’y avait pas d’images dans ses livres, sa réponse instinctive a
été d’écrire cette encyclopédie, qu’elle a bâtie en se basant sur des illustrations
qu’elle avait remarquées, ou en en cherchant d’autres après avoir écrit une
histoire (L’histoire Remerciez le ciel
(conte de fées) est un parfait exemple de ce processus). Le fruit de ce
travail constitue un vrai livre-objet, composé de gravures anciennes, de
représentations anatomiques, et d’illustrations résultant de collages créés par
l’auteure elle-même. La liste complète de ces images se retrouve en fin
d’ouvrage.
La suite, ici...
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