22 octobre 2008

Cent ans de solitude

Cent ans de solitude, Gabriel García Márquez, Éditions du Seuil, 1995 (Première édition en 1967)

Difficile de résumer ce livre ou d'écrire des choses neuves sur cette œuvre magistrale. Pour résumer, nous pouvons dire que Cent ans de solitude relate l'histoire de la famille Buendia, dans un village imaginaire nommé Macondo. Le patriarche, José Arcadio Buendia, en est le créateur. C'est le point de départ d'une histoire qui nous présente tous les personnages de cette famille poursuivie par le sort, mais aussi au destin épique. Avec la lecture de ce chef-d'œuvre de la littérature hispano-américaine et mondiale, ce fut pour moi la découverte du réalisme magique (terme utilisé depuis 1925 par la critique littéraire et artistique) de García Márquez, juxtaposition d'éléments fantastiques, ésotériques, dans une réalité et un cadre tout à fait vraisemblables. Au départ un peu déconcertée par ces incursions magiques dans le récit, j'y ai finalement trouvé une manière de me reposer, de m'évader des histoires dramatiques racontées en toile de fond. Le moment où j'ai terminé la lecture de Cent ans de solitude a coïncidé avec la sortie d'une première biographie de Gabriel García Márquez, que je lirai prochainement je l'espère (pour l'instant seulement disponible en anglais je crois).
Une belle découverte, qui me fait penser à chaque fois que la littérature et les beautés qu'elle peut nous faire découvrir sont presque inépuisables...

En écrivant ceci, j'écoute Elliot Goldenthal and Various Artists, Bande originale du film Frida

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Oh! Je n'avais jamais entendu parler du terme réalisme magique, mais je suis tout à faire d'accord pour dire qu'il colle très bien avec l'univers de Márquez! Un vrai chef-d'œuvre, ce « Cent ans de solitude ».

J'ai vu que tu lisais en ce moment... « La petite fille qui aimait trop les allumettes ». Un roman québécois que j'ai bien aimé... j'espère que tu apprécieras autant que moi.

Bonne journée!

Lætitia Le Clech a dit...

Oui j'ai même fini La Petite fille qui aimait trop les allumettes.
J'ai beaucoup aimé mais alors qu'est-ce que c'est glauque ! J'en reparlerai sûrement ici...

Anonyme a dit...

On le compare souvent au Grand Cahier de Agota Cristof! ;) qui est pas mal glauque aussi!