18 novembre 2006

Mon salon du livre 2006

Ce week-end a lieu le 29ème Salon du livre (site Internet toujours aussi mal fait, mais bon, c'est mon avis !) de Montréal, à la Place Bonaventure.
J'y ai passé quelques heures cette après-midi, en solitaire parmi des milliers de gens...
Expérience intéressante, rencontres d'auteurs que j'admire et ambiance toute entière dédiée au livre, j'adoooore.
J'ai rencontré Michel Rabagliatti, auteur des «Paul» en bande-dessinée, pour une petite surprise pour mon frérot (mais là ce n'est plus une surprise zut). Puis j'ai vu la grande (en talent) et belle Nancy Huston, mais je n'ai pas osé l'approcher :-)
Moment magique, surtout quand Michel Tremblay est venu la saluer, je n'y croyais pas... « Mais où suis-je ?». Je pensais rêver.
Puis je suis allée me réabonner, ainsi qu'une amie, à l'excellente revue Entre les lignes, afin de participer deux fois plutôt qu'une à leur concours, que je rêve de gagner !
Ensuite, j'ai entraperçu Marie Hélène Poitras, auteur de Soudain le minotaure et de La mort de Mignonne et autres histoires, tous deux aux Éditions Triptyque, ainsi que Tristan Malavoy-Racine, qui a produit récemment un livre publié aux éditions sus-citées ainsi qu'un disque, édité chez Coronet Liv.
J'ai aussi admiré la bouille de Stéphane Archambault, le chanteur de Mes Aïeux, et aussi animateur de radio sur Espace Musique depuis la rentrée.
Et puis, j'ai assisté à une conférence avec Stephen McCauley, l'auteur de Sexe et dépendances, dont j'ai parlé ici. C'était très intéressant, d'autant plus que cet auteur américain, qui fait l'effort de parler en français avec un charmant accent, est tout à fait sympathique et drôle, à l'image des personnages de ces romans. Il semble gentil, doux, un peu torturé (mais quel auteur ne l'est pas haha !), et très accessible. Mais ses livres ne le font pas rire, lui (c'est lui qui le dit). Il se dit très timide, se considère comme un «outsider», et c'est cet «état» qui, semble-t-il, lui permet d'observer son prochain et toutes ces petites caractéristiques de l'âme humaine qu'il sait si bien décrire dans ses livres.
D'ailleurs, ça me fait penser, concernant son dernier roman, j'ai oublié de parler de la traduction française que j'ai lue. Il semblerait que le ou la traducteur/rice s'est un peu laissé aller, et j'ai eu quelques difficultés avec le style en français de cet auteur. D'ailleurs, c'est le seul auteur que j'ai lu en anglais (The Object of My Affection), et je crois que je relirai volontiers Sexe et dépendances en anglais, histoire de me réconcilier avec l'écriture de Stephen McCauley, non pas qu'il écrive mal, mais parfois une mauvaise traduction gâche tout...
Bref, ce n'est pas très clair tout ça, mais en conclusion : lisez Sexe et dépendances en anglais, si vous en êtes capables (Alternative to sex).
Bon, c'est tout pour ce soir !

En écrivant ceci, j'écoute Ryan Adams (ne pas confondre avec l'autre!)


4 commentaires:

Bavardage sens dessus dessous sur la culture et la communication, la communication de la culture et la culture de la communication a dit...

Pas mal comme promenade...
Avais-tu lu Le cahier noir de Michel Tremblay ? L'histoire d'une jeune fille barmaid et de petite taille qui décide de faire du théâtre ; très émouvant, un vrai faux journal intime qui nous fait rentrer dans la tête de ceux qui veulent sans le vouloir vraiment, monter sur les planches.

Alcib a dit...

Tiens, ça a changé de couleur, ici aussi ;o)
Mais les billets sont toujours aussi intéressants. Merci.
Pourquoi n'avoir pas osé approcher Nancy Huston ?
Il y a longtemps que je n'ai mis les pieds au Salon du Livre ; l'an prochain, j'y irai, promis ;o)

Lætitia Le Clech a dit...

> Alcib : Nancy Huston m'impressionne beaucoup ! Je suis parfois très timide...
Les couleurs du blog n'ont pas changé, mais c'est vrai que j'ai mis à jour la version de Blogger, avec certains avantages (les archives déroulantes, le français), mais aussi certaines imperfections qui me dérangent (comme cet interligne trop serré ou la non-prise en charge des accents dans les liens...)

> Aimzon : je n'ai pas encore lu les «Cahiers», noir, rouge, et bleu. Ça viendra. Je me lance pour le moment dans Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer, reçu par la poste dernièrement (ainsi que L'histoire de l'amour, de Nicole Krauss), un ange gardien m'envoie tous les livres dont j'ai parlé dans mon article du 17 octobre dernier (merci Maman ! :-)

T'as vu, j'ai pris une photo d'Emmanuel Pierrot pour l'image de mon profil ! (j'ai mis son nom dans ma présentation...)
Je trouve que le coeur d'artichaut est parfait pour symboliser mes nombreux coups de coeur culturels !

Alcib a dit...

J'ai reçu ton commentaire (un courriel me le dit), sauf que Blogger n'en voit pas (je ne peux donc pas l'afficher pour l'instant ;o(

J'ai essayé de créer un autre blogue, mais lui ne me reconnaît plus ; on me dit que le mot de passe n'est pas bon mais on ne m'envoit pas, depuis des heures, le courriel annoncé !!!

Pour les accents ce doit être une question de configuration car ils s'affichent chez moi (mais je ne suis pas encore passé à la nouvelle version)