En s'entretenant avec plusieurs personnes qui œuvrent dans le monde forestier (à son exploitation et à sa protection), il construit un récit qui touche à la fois à l'individuel et au collectif. En intégrant sa propre famille à ce récit, et notamment ses petites filles qui grandissent dans ce monde que l'on dit sans cesse en perdition, il ouvre un avenir des possibles, en symbiose avec cette forêt qui pourrait nous apprendre beaucoup. Une lecture qui fait du bien, toute en nuances, en petites touches, de ces phrases que l'on voudrait souligner ou inscrire dans notre cahier de méditation. Une écriture sensible, qui s'inscrit dans le genre nature writing, qui place la nature et le territoire au centre du récit.
Pour aller plus loin :
Écrire les grands espaces, l’oeuvre au vert
L'errance des racines : la vie au cœur d'une forêt, Sébastien Ste-Croix-Dubé, Éditions Varia, Collection Prose de combat, 2024, 210 pages