Alexandre Désilets - 25 novembre 2010 - Cabaret Juste pour rire
Jeudi soir avait lieu la première montréalaise d'Alexandre Désilets, artiste que j'admire énormément depuis plusieurs années maintenant, et que j'ai eu l'occasion de voir en concert à plusieurs reprises.
Jeudi soir avait lieu la première montréalaise d'Alexandre Désilets, artiste que j'admire énormément depuis plusieurs années maintenant, et que j'ai eu l'occasion de voir en concert à plusieurs reprises.
Il y a un mois, le musicien nous a offert son dernier album, La garde, que je mets un peu de temps à apprivoiser tant il est différent de son premier, Escalader l'ivresse, qui pour moi frôle le chef-d'œuvre.
La garde, pour reprendre un commentaire entendu plusieurs fois, se situe quelque part entre le premier album, atmosphérique et alternatif à souhait, et un côté résolument plus pop et plus commercial, mais pas tout à fait, ce qui fait qu'il ne touche ni à l'un ni à l'autre, ne rejoint pas tout à fait les fans du premier album et n'atteint pas tout à fait les standards pop qui le feront tourner en radio par exemple.
Le spectacle a débuté avec, en première partie, David Martel, coup de cœur anglophone (malgré son nom francophone) d'Alexandre Désilets, qui m'a déstabilisée par sa ressemblance vocale avec Damien Rice (mêmes envolées lyriques, mêmes progressions dans les chansons, même genre de choriste féminine, et présence d'un violoncelle) et qui m'a bien plu pour cette même raison.
Puis le groupe d'Alexandre Désilets est arrivé, revu et augmenté pour l'occasion, avec la présence de Liu Kong Ha aux percussions (du groupe Random Recipe) et Marianne Houle au violoncelle (du groupe Monogrenade) qui ont accompagné sur plusieurs chansons les autres membres habituels du groupe, Steve Caron à la batterie, Jérôme Hébert et Daniel Baillargeon aux guitares, et François Lessard à la basse, conférant au tout une bonne puissance musicale.
Alexandre Désilets a enchaîné les chansons de son dernier album et encore une fois, l'évidence m'a frappée : cet album contient moins de subtilités dans les rythmiques et il m'a semblé parfois entendre les mêmes morceaux. Certaines mélodies sont accrocheuses, plus accessibles que les chansons du premier album peut-être, mais je n'ai pas eu la sensation de frémissement que peuvent me procurer des chansons comme Mission Apollo ou J'échoue, que le groupe nous a d'ailleurs offertes en milieu de spectacle.
Nous avons aussi pu entendre deux chansons qui ne sont pas sur les deux albums d'Alexandre Désilets : Où vent nous mène (qui existe en single) et Cracher dans l'eau.
C'était donc très complet, même si j'aurais aimé plus de titres du premier album (désir bien illusoire puisque je suis consciente que c'était une rentrée pour le deuxième album!), enfin, vous l'aurez compris je crois...
Alexandre Désilets était visiblement ému (présence de la famille et des amis) et nous a offert une prestation généreuse, conclue par une performance acoustique au milieu du public, accompagné par Jérôme Hébert à la guitare sèche.
En bref, les articles qui ont été écrits dans les divers médias, et notamment l'article de Rue Frontenac, expriment plutôt bien les petites imperfections que j'ai pu ressentir (ordre des chansons entre autres). Je vous invite donc à les lire (liens ci-dessous). Ceci étant dit, tout le monde s'accorde à dire - et moi la première - qu'Alexandre Désilets est un must sur scène, en accord parfait avec ses musiciens, en constante exploration artistique comme le prouvent ses différentes productions, et qui recherche également des collaborations sérieuses et originales, notamment pour ce qui concerne l'éclairage (Mathieu Roy, qui a collaboré avec Karkwa entre autres). Il est reconnu aussi pour avoir beaucoup amélioré son jeu de scène, passant d'une attitude plutôt timorée à une gestuelle bien personnelle et une façon de bouger assez fascinante et belle à voir. D'ailleurs, il me semblait que la scène était trop petite pour lui jeudi soir !
Pour l'anecdote, ayant eu l'autorisation de prendre des photos ce soir là, j'étais toute énervée et j'ai vécu une expérience très enrichissante. Quelle chance d'avoir pu vivre cela pour un concert tel que celui-ci !Je vous offre donc avec cet article une photo originale.
Le spectacle a débuté avec, en première partie, David Martel, coup de cœur anglophone (malgré son nom francophone) d'Alexandre Désilets, qui m'a déstabilisée par sa ressemblance vocale avec Damien Rice (mêmes envolées lyriques, mêmes progressions dans les chansons, même genre de choriste féminine, et présence d'un violoncelle) et qui m'a bien plu pour cette même raison.
Puis le groupe d'Alexandre Désilets est arrivé, revu et augmenté pour l'occasion, avec la présence de Liu Kong Ha aux percussions (du groupe Random Recipe) et Marianne Houle au violoncelle (du groupe Monogrenade) qui ont accompagné sur plusieurs chansons les autres membres habituels du groupe, Steve Caron à la batterie, Jérôme Hébert et Daniel Baillargeon aux guitares, et François Lessard à la basse, conférant au tout une bonne puissance musicale.
Alexandre Désilets a enchaîné les chansons de son dernier album et encore une fois, l'évidence m'a frappée : cet album contient moins de subtilités dans les rythmiques et il m'a semblé parfois entendre les mêmes morceaux. Certaines mélodies sont accrocheuses, plus accessibles que les chansons du premier album peut-être, mais je n'ai pas eu la sensation de frémissement que peuvent me procurer des chansons comme Mission Apollo ou J'échoue, que le groupe nous a d'ailleurs offertes en milieu de spectacle.
Nous avons aussi pu entendre deux chansons qui ne sont pas sur les deux albums d'Alexandre Désilets : Où vent nous mène (qui existe en single) et Cracher dans l'eau.
C'était donc très complet, même si j'aurais aimé plus de titres du premier album (désir bien illusoire puisque je suis consciente que c'était une rentrée pour le deuxième album!), enfin, vous l'aurez compris je crois...
Alexandre Désilets était visiblement ému (présence de la famille et des amis) et nous a offert une prestation généreuse, conclue par une performance acoustique au milieu du public, accompagné par Jérôme Hébert à la guitare sèche.
En bref, les articles qui ont été écrits dans les divers médias, et notamment l'article de Rue Frontenac, expriment plutôt bien les petites imperfections que j'ai pu ressentir (ordre des chansons entre autres). Je vous invite donc à les lire (liens ci-dessous). Ceci étant dit, tout le monde s'accorde à dire - et moi la première - qu'Alexandre Désilets est un must sur scène, en accord parfait avec ses musiciens, en constante exploration artistique comme le prouvent ses différentes productions, et qui recherche également des collaborations sérieuses et originales, notamment pour ce qui concerne l'éclairage (Mathieu Roy, qui a collaboré avec Karkwa entre autres). Il est reconnu aussi pour avoir beaucoup amélioré son jeu de scène, passant d'une attitude plutôt timorée à une gestuelle bien personnelle et une façon de bouger assez fascinante et belle à voir. D'ailleurs, il me semblait que la scène était trop petite pour lui jeudi soir !
Pour l'anecdote, ayant eu l'autorisation de prendre des photos ce soir là, j'étais toute énervée et j'ai vécu une expérience très enrichissante. Quelle chance d'avoir pu vivre cela pour un concert tel que celui-ci !Je vous offre donc avec cet article une photo originale.
Alexandre Désilets poursuivra sa tournée un peu partout au Québec en 2011. À ne pas louper.
Une autre critique du même concert, par Ma Mère, qui m'accompagnait (Non Maman, je ne suis pas folle ! :D)
1 commentaire:
HAHA! :) superbe critique, extrêmement précise! Ça m'éclaire bien sur ce que tu ressentais et que je n'avais pu saisir, le voyant pour la première fois. Mais ton texte nous le fait très bien comprendre! Encore une fois, chapeau! :)
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