29 juillet 2010

Aya de Yopougon

Aya de Yopougon, Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, Éditions Gallimard, Collection Bayou, 2005 (tome 1)

Aya vit à Yopougon, un quartier populaire d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, dans les années 70. Narratrice de cette histoire, elle nous présente sa famille (Ignace son père, Fanta sa mère), et ses amies (Adjoua et Bintou), ses occupations et ses rêves (elle veut devenir médecin).
Aya et ses amies ont 19 ans, elles passent souvent leurs soirées à "gazer" ou à chercher un "génito" pour leur payer un verre. Mais Aya est la plus sage des trois amies, elle pense aussi à ses études et aimerait bien que les garçons la respectent dans la rue.
Quand ses amies Adjoua et Bintou rencontrent Moussa, un génito (garçon qui a de l'argent à gaspiller), fils du patron du père d'Aya, rien ne sera plus comme avant. Et puis, il y a aussi Mamadou, qui passe souvent par là...

Marguerite Abouet est née à Abidjan en 1971. Envoyée en France pour étudier à ses 12 ans, elle a réussi à recréer l'univers qu'elle a connu dans les années 70. Un univers rempli de tendresse, d'humour et de nonchalance, loin de tous les clichés connus sur l'Afrique. Les femmes ont du caractère à Yopougon, et elles savent s'amuser.
Les auteurs nous offrent un langage fleuri, rempli d'expressions locales qui nous sont expliquées à la fin du livre, comme gazer, qui signifie sortir, s'éclater en boîte ou ailleurs.
Le dessinateur, Clément Oubrerie, a illustré beaucoup d'albums jeunesse, et on le sent dans son coup de crayon. Le dessin a un côté naïf, très coloré, qui colle très bien à l'Afrique et à toutes ses couleurs (au sens propre et au sens figuré), que ce soit les couleurs du langage, des personnages ou des lieux.
Il y a 6 tomes à cette belle BD qui est comme un souffle d'air frais dans notre vie nord-américaine. Arrivé à la fin du tome 1, on a hâte de connaître la suite probablement croustillante des aventures d'Aya, de Bintou et d'Adjoua.

Une entrevue très intéressante de Marguerite Abouet dans Jeune Afrique
Pour écouter Marguerite Abouet, c'est ici !
Un article dans Libération

En écrivant ceci, j'écoute The Kilimandjaro Darkjazz Ensemble, Pearls for Swine (Planet Mu, 2006)

22 juillet 2010

Feuille de chou

Feuille de chou (Journal d'un tournage), de Mathieu Sapin, Guy Delcourt Productions, Collection Shampooing (dirigée par Lewis Trondheim), 2010

Joann Sfar, réalisateur du film Gainsbourg, vie héroïque, est lui-même un auteur de bédé fort célèbre qui nous a donné entre autres choses Le chat du rabbin, et des dizaines d'autres albums (pour consulter sa bibliographie intégrale, cliquez ici).
Pour documenter le tournage du film de Joann Sfar, Lewis Trondheim, directeur de la collection Shampooing (« ça lave la tête et ça fait des bulles ») et dessinateur de BD lui aussi, a fait appel à l'un de ses amis dessinateurs, Mathieu Sapin, et Joann Sfar, qu'il connait également, l'a autorisé à circuler sur les plateaux de tournage et à parler aux différentes personnes impliquées dans le film, afin de réaliser une BD sur cette expérience.
Cela donne un document foisonnant d'informations, de détails, d'anecdotes sur le milieu du cinéma, un récit assez éprouvant de ce qu'est un tournage.
En effet, il y a tant de détails que c'en est parfois difficile de tout suivre, il faut de temps à autre retourner le livre pour lire des phrases écrites à l'envers, les bulles ne sont pas toujours rangées dans un ordre précis et nous perdent de temps en temps. Comme on dit familièrement, "il y a beaucoup de stock", c'est très chargé. Mais ce contenu parfois chargé en vaut le détour, puisqu'il nous amène à apprendre tellement de choses sur le milieu du cinéma. Comme, par exemple, sur les effets spéciaux du film, sur la façon de tourner une scène ou le tournage avec des enfants. On a aussi droit à quelques rumeurs et à un soupçon d'humour qui allègent le tout.
Mathieu Sapin a eu pendant toute la durée du tournage un regard de journaliste, notant tout avec précision, mais un regard de journaliste qui découvre le cinéma, avec naïveté, candeur, humour, et sans se rendre vraiment compte de tous les enjeux du tournage (il y a eu quelques moments de stress intenses et des problèmes urgents à régler), ce qui lui a donné l'avantage de ne pas se laisser emporter par ses émotions, mais par contre, de bien observer celles des autres... Il nous rapporte quelques réflexions prises sur le vif et bien senties, à propos des acteurs, des actrices, des chichis de stars. Il a su se faire tout petit et se faire accepter par une équipe tout à fait sympathique. J'imagine que cela n'aurait pas été possible sur n'importe quel tournage.
Alors pour tous les amoureux de cinéma, cette bd est un must, mais n'oubliez pas aussi d'aller voir le film Gainsbourg, vie héroïque, de Joann Sfar, qui est extraordinaire. D'ailleurs, il est présenté ce lundi 26 juillet au Théâtre Outremont, à Montréal.

Mathieu Sapin a un blog sur le site de L'Express et il dessine aussi en alternance avec Frantico sur le site MegaKravMaga.

À voir : un petit film sur le travail de Mathieu Sapin pour ce livre
Et à lire : une entrevue sympa avec Mathieu Sapin sur le site Actuabd

En écrivant ceci, j'écoute Philémon chante, Les sessions cubaines (autoproduit, 2010). Album magnifique disponible ici...

12 juillet 2010

The Wrestler

The Wrestler, un film de Darren Aronofsky, 2009
Golden Globes 2009 du meilleur acteur (Mickey Rourke) et de la meilleure chanson originale
Lion d'or à Venise, 2008

Tout le monde parlait de ce film à sa sortie car il s'agissait du grand retour de Mickey Rourke au cinéma, qui avait disparu de la circulation depuis pas mal d'années, mais qui aura marqué les esprits dans 9 semaines et demi...
Sérieusement, il m'avait plus impressionnée dans Angel Heart, réalisé par Alan Parker. Film sombre et inquiétant à souhait...
The Wrestler raconte l'histoire de Randy, un lutteur qui a connu son heure de gloire dans les années 80. Il continue à se battre dans des sous-sols d'église, personnalisant le bon gars (chacun joue un rôle dans les matches de lutte), pendant que dans sa vie privée, il a plutôt tout laissé tomber... Boulot sous-payé, relations très mitigées avec sa fille qu'il a plus ou moins abandonnée quelques années auparavant, tentative de séduction d'une danseuse / strip-teaseuse qui ne doit pas sortir avec ses clients. Mais après un match un peu intense, il fait une crise cardiaque dans le vestiaire et doit subir un pontage. Sa carrière de lutteur est finie. Malgré tout, il veut combattre une dernière fois contre son adversaire d'alors, pour un match-revanche-vingt-ans-plus-tard...

The Wrestler est un film de rédemption comme l'Amérique sait en produire. Son scénario est relativement mince et la psychologie des personnages très stéréotypée.
Tout est malheureusement prévisible dans l'histoire de la déchéance de cet homme. L'histoire avec sa fille commence brusquement (ils se rabibochent bien vite) pour se terminer tout aussi rapidement dans les larmes. Le père absent qui regrette et veut se rapprocher de sa fille est encore une fois tellement classique et ne m'a pas attendrie.
Le plus troublant dans ce film finalement, c'est le retour de Mickey Rourke, qui est tellement lui-même transformé, physiquement parlant, que l'on se dit qu'il a dû en manger, des coups, dans la vie (il fut d'ailleurs lui-même boxeur).
Les scènes de lutte, nombreuses et assez écœurantes, montrent jusqu'où ces hommes sont prêts à aller pour offrir le plus beau spectacle, et se faire aimer du public. Ça frôle parfois le sado-masochisme (quel plaisir de se rouler dans du fil de fer barbelé, de s'entailler le front avec une lame de rasoir cachée dans son poignet, ou encore mieux ! Se planter des dizaines d'agrafes dans le corps...), mais j'imagine que c'est réaliste, et l'on voit aussi à quel point le public est excité à la vue de ces agressions et de ces luttes violentes.
Ce film m'a fait souffrir, en réalité : j'avais mal pour lui, l'impression de faire une crise cardiaque à sa place, de prendre les coups pour lui. Cela pourrait être bien, car signe d'une identification à ce personnage, mais il s'agissait d'un malaise, une tension sourde et continue qui m'était fort désagréable. Il se retrouve tellement amoché parfois que ça m'a interpellée : comment peut-on en arriver là ?

Mis à part ces quelques réflexion qui me laissent très ambivalente sur ce film, je n'ai rien trouvé d'original à cette histoire et à la réalisation que Darren Aronofsky en a faite, lui qui nous avait pourtant donné deux films-chocs et originaux : π et Requiem For a Dream
Quelques aspects du film ont cependant été bien approfondis : la reconstitution de cet univers dur dans lequel vit le héros du film, les détails évoquant les années de gloire de Randy Ram (le générique du début), la description des différents milieux évoqués dans le film (le milieu du strip-tease, les petits boulots au supermarché du coin, celui de la lutte avec ses gros combattants au cœur énorme), le drapeau américain planté un peu partout, la musique Heavy Metal des années 80-90 que Randy écoute tout le temps et qui accompagne les matches de lutte... Tous ces détails donnent un film extrêmement bien campé dans son époque (ou hors de son époque devrais-je écrire) et dans son milieu (populaire).

Avec The Wrestler, Darren Aronofsky (avec son scénariste
Robert D. Siegel) a redonné ses lettres de noblesse à Mickey Rourke, mais n'a pas grossi sa filmographie d'un chef-d'œuvre...

Un article dans le journal Le Monde
Et une critique fort élogieuse dans Panorama Cinéma

En écrivant ceci, j'écoute Jeanne Cherhal, Charade (2010, Barclay)

07 juillet 2010

Salander Forever

Trilogie Millénium, Stieg Larsson, Actes Sud, 2005 (traduits en français en 2006 et 2007)
Tome 1 - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes
Tome 2 - La fille qui rêvaient d'un bidon d'essence et d'une allumette
Tome 3 - La Reine dans le palais des courants d'air

Oui, c'est vrai que j'accuse un certain retard et que les livres de Stieg Larsson, publiés en 2006 et 2007 en français chez Actes Sud, et les films sortis par la suite me sont complètement passés au dessus de la tête.
Finalement, c'est donc avec un peu de recul (mais pas à reculons) que je suis tombée sur le tome 1 à la bibliothèque il y a quelques semaines. En rayon, tout seul, alors que depuis des mois et des mois, il fallait le réserver pour pouvoir le lire, ce que je ne faisais pas puisque je trouvais toujours autre chose à me mettre sous la dent.
Mais là, je ne pouvais pas passer à côté...
Avec beaucoup de curiosité, j'ai débuté un marathon très intense. Je me suis retrouvée des années en arrière quand, petite, je me passionnais pour certains livres et que je n'arrivais pas à en décoller... Il ne m'aura fallu que quelques jours pour venir à bout de l'énigme Harriet Vanger sur laquelle Mikael Blomkvist est appelé à travailler. Quelques jours seulement pour m'attacher, comme rarement dans ce genre de littérature, à des personnages aussi intéressants que Mikael Blomkvist, et surtout Lisbeth Salander.
Cette dernière représente à elle toute seule le désir de victoire des touts petits sur les grands méchants, escrocs de tout poil, violeurs, fraudeurs et j'en passe.
Ce sentiment s'est accentué à la lecture du tome 2 de Millénium, qui se concentre sur le personnage de Lisbeth et sur son passé trouble. On en tombe d'autant plus sous le charme de la jeune femme. Enfermée, réduite au silence, violée par son tuteur, la jeune femme a développé une carapace aux allures de porte blindée et ne fait confiance à personne. Ce mutisme se desserre un peu au contact de Mikael Blomkvist, qui saura comment toucher Lisbeth. Les informations seront livrées au compte-goutte mais seront suffisantes pour que nous aussi, lecteurs, en voulions au monde entier... C'est pas peu dire.

Un mot sur les films maintenant. Ayant achevé les deux premiers tomes de Millénium, je me délectais d'en visionner les adaptations cinématographiques, ayant un intérêt particulier pour ce genre (j'en parle ici), même si je suis souvent déçue.
Les films n'étaient pas si mal, fidèles aux livres, mêmes si de nombreux (très nombreux) détails ont tout simplement été supprimés. Le film 1 a eu droit à un plus grand budget et cela saute aux yeux, grâce à quelques erreurs visibles dans le deuxième volet (les scènes de bagarres pas très réalistes entre autres).
Alors que dans les livres de Larsson, Stockholm fait vraiment partie du décor, particulièrement dans le deuxième tome, le film a laissé un peu en arrière la toile de fond de la ville.
Mais après ces deux visionnements, ma principale question était de savoir comment quelqu'un qui n'a pas lu les livres peut-il saisir tous les tenants et aboutissants de cette histoire ? Visiblement, cela n'a pas posé de problèmes à la plupart des gens qui ont vu les films et n'ont pas lu les livres.
Je ne peux que vous conseiller de vous pencher sur ces derniers, beaucoup plus palpitants et intéressants, et qui nous aident aussi à comprendre comment Lisbeth se débrouille pour trouver tous les renseignements dont elle a besoin pour ses enquêtes, et qui, de plus, amènent beaucoup de subtilité dans les relations que Lisbeth développe avec Myriam Wu et Mikael par exemple.
Lisbeth n'est pas juste une "hacker", marginale et bisexuelle qui veut se venger de tous ceux qui ont abusé d'elle, c'est beaucoup plus subtil que cela. Et c'est pourquoi ça nous touche, si l'on est un peu sensible. Lisbeth ne veut pas avoir d'étiquettes, et c'est pourquoi elle tient tant à rester discrète, même si elle a un énorme tatouage dans le dos, et qu'elle porte quelques piercings plutôt voyants. Lisbeth est une femme, elle est toute petite (dans le livre, ils l'appellent souvent la crevette, ce qu'on ne retrouve pas dans les films), mais elle serait capable de défendre le monde entier contre toutes les injustices, particulièrement celles faites aux femmes. En cela, et j'en fus la première étonnée, Stieg Larsson est très féministe dans son propos.
Les livres de Stieg Larsson ont donc plusieurs niveaux, ce qui en fait un divertissement de première classe, et le personnage de Lisbeth une nouvelle amie que l'on aimerait avoir juste pour soi, au cas où...

La toile foisonne d'articles, d'avis et de commentaires sur le film. Je n'en ferai pas une sélection ici, puisqu'il s'agissait avant tout de parler de ce personnage qui m'a marquée.

Cependant, Ma mère parle des adaptations cinéma ici (film 1) et ici (film 2), pour vous donner une idée.

[Lætitia Le Clech]

En écrivant ceci, j'écoute Jean-Louis Murat, Le cours ordinaire des choses (2009, V2)

03 juillet 2010

La belle vie

La belle vie, de Jay McInerney, Éditions de l'Olivier, 2007

Deux familles : d'un côté, Luke McGavock, sa femme Sasha, et leur fille Ashley ; de l'autre Russell et Corrine Calloway et leurs jumeaux Storey eet Jeremy. Milieux très aisés, bonnes situations dans le secteur de la finance ou du cinéma.
Une ville : New York ; une date : 10 septembre 2001. On découvre tous les protagonistes la veille de l'événement qui marquera l'Amérique du XXIème siècle.
Le surlendemain, Luke McGavock rencontre Corrine sur les lieux de la catastrophe du World Trade Center. Les deux décident de s'impliquer dans une cantine qui offre à manger aux secouristes, pompiers et bénévoles qui recherchent les survivants des attentats. Ce sera un vrai coup de foudre entre ces deux êtres qui se rapprochent l'un de l'autre à travers la catastrophe vécue par la nation toute entière, puis qui vivront dans un deuxième temps une vraie passion loin de tout le superficiel de leurs vies respectives. Prêts à fracasser leurs familles fragiles pour s'ancrer dans le réel de leur union qui leur est révélée au moment où ils s'y attendaient le moins.

C'est un magnifique livre que je viens d'achever, et pourtant il a été difficile de rentrer dedans. Les personnages peuvent apparaître superficiels d'un premier abord, vus à travers leurs situations financières, leurs préoccupations, leur obsession de la richesse, les bêtises de l'adolescente de Luke et Sasha, tout ce petit monde se montre lisse, égocentrique et faux.
Et puis les personnages se fissurent progressivement, laissant paraître à la fois leurs failles, leurs sentiments et émotions.

Et c'est absolument cela que je recherche dans un livre. Comment les mots arrivent à transcender les choses, avec une telle poésie, comment ils arrivent à nous faire sentir mal pour les personnages, comment ils arrivent à nous prendre et à nous emmener entre les lignes à espérer, à croire, à imaginer...

Certains de ces personnages s'avèrent plus sympathiques que d'autres, comme ce Luke McGavock, qui restera longtemps dans ma mémoire comme un homme doux, intelligent et surtout respectueux et tellement sensible. Magnifique personnage.
Corrine, avec sa part d'ombre reliée à la naissance de ses enfants, est extrêmement touchante, dans ses doutes et sa volonté de pardonner son mari infidèle.
Russell et Sasha, de leur côté, n'ont pas les beaux rôles mais on en vient à avoir pitié d'eux. Sasha est particulièrement haïssable par son côté mondain et son désintérêt pour sa fille qui se drogue et qui va mal, on hallucine devant son inhumanité. Personne n'est tout à fait innocent dans cette histoire et en prenant du recul, on peut retracer tous les éléments qui ont amené progressivement à la désintégration de leurs relations.

La fin un peu décevante nous montre que tout n'est pas si simple que ce à quoi l'on s'attend ou ce que l'on espère comme lecteurs. Les romans peuvent être aussi complexes que la vraie vie.
Mais peut-être Jay McInerney nous reviendra-t-il avec une troisième partie à cette histoire d'amour extrêmement belle, puisque j'apprends grâce à mes recherches pour écrire cet article que Corrine et Russell Calloway sont déjà les personnages du roman précédent de Jay McInerney, Trente ans et des poussières. Intéressant de reprendre des personnages comme ceux-ci quelques années plus tard (14 ans ici). comme Siri Hustvedt ou Paul Auster ont pu le faire aussi, à New York également. Cette ville est décidément bien inspirante.

Né en 1955 à Hartford (Connecticut), Jay McInerney vit aujourd'hui à New York. Il est l'auteur, aux Éditions de l'Olivier, de Bright Lights, Big City, Trente Ans et des poussières, Le Dernier des Savage, Glamour Attitude et La Fin de tout.

Une entrevue filmée de l'auteur ici
L'article du Figaro
L'article de L'Express
Un "Spécial New York" dans Les Inrocks

En écrivant ceci, j'écoute Do Make Say Think, Do Make Say Think (Constellation, 1997)

01 juillet 2010

Masse Critique de Babelio

Le site internet Babelio est un réseau social dédié aux livres et aux lecteurs. Il permet de créer et d'organiser sa bibliothèque en ligne, d'obtenir des informations sur des œuvres, de partager et d'échanger ses goûts et impressions littéraires avec d'autres lecteurs. Et, lecteurs québécois, vous pouvez maintenant participer à leur Édition québécoise de Masse Critique.

Qu'est-ce que Masse Critique? «Recevez chez vous gracieusement des livres et faites en votre critique publique, bonne ou mauvaise, comme bon vous semblera. Il n’y a rien d’autre à comprendre : un livre en l’échange d’une critique, c’est aussi simple que ça».
Alors, vous avez un blogue, vous avez un compte Babelio, vous aimez lire, vous voulez recevoir gracieusement un bouquin de votre choix à critiquer ? Voilà, en gros, ce qu'il vous faut pour participer à Masse Critique. Babelio s'est associé à des éditeurs québécois pour obtenir des exemplaires de plusieurs nouveautés sur le marché du livre. Et plus il y aura de volontaires, plus les quantités de livres, la variété de ceux-ci et des maisons d'édition participantes sera grande.

Je m'y suis inscrite, et je recevrai prochainement mon premier livre ! On s'y retrouve ?