
Cette bande-dessinée, produite par Baru, qui n'en est pas à ses premières œuvres, offre un crescendo très intéressant, en faisant avancer l'histoire selon les trois points de vue des principaux protagonistes.
L'auteur brosse une série de portraits très justes, des petites frappes de quartier au jeune immigrant clandestin rêvant d'un monde meilleur et vivant de boulots illégaux, et nous décrit une réalité sociale authentique, comme dans toute son œuvre.
Baru, Grand Prix d'Angoulême 2010 (attribué à un auteur pour l'ensemble de son œuvre) rend hommage avec ce livre à ces acteurs, scénaristes, réalisateurs de polars des années 70 et 80, qui l'ont semble-t-il beaucoup marqué.
Et par son dessin, vif, coloré, il recrée parfaitement les atmosphères de ces films policiers, aux dialogues souvent corrosifs et drôles.
Un ouvrage à la fois grave (le drame de l'immigration clandestine et de la pauvreté), léger, drôle et savoureux.
[Lætitia Le Clech]
1 commentaire:
Hello visiteuse ! Pour Matt Elliott, il était avant connu électroniquement sous le nom de Third eye foundation, il a d'ailleurs sorti l'an dernier un génial album (comme tous...), the dark, sinon depuis quelques années c'est sous son nom qu'il sort des disques tous plus tristes et beaux les uns que les autres, entre folk désespéré, Léonard Cohen et un peu de musique des balkans (mais c'était avant Beirut). merci beaucoup pour ton mot !
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