Le premier jour du combat des livres est arrivé...
Je tâcherai de faire un petit compte rendu de chaque jour... Aujourd'hui, il ne s'agissait que des présentations des livres et des combattants. Mais souvent, cette présentation donne quelques indications pour la suite des choses...
Un petit rappel : qu'est-ce que Le combat des livres ?
Sur le site de Radio-Canada, on trouve cette description : « Pour une sixième année, Radio-Canada présente Le combat des livres, la version française de Canada Reads, une initiative de la CBC. Cinq panélistes s'affrontent dans le studio de Christiane Charette pour déterminer un ouvrage victorieux. Chaque jour, un panéliste et le livre qu'il défend sont éliminés jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un seul gagnant.»
Vous trouverez les "faits saillants" du combat des livres sur le site de Radio-Canada, ici.
Voici ce que j'ai pu noter...
Au début de l'émission, Bernard Faucher (qui remplace Christiane Charette, malade) a fait un rappel du combat de l'année dernière, avec la collaboration de Sophie Faucher, l'une des combattantes de 2008, qui défendait La détresse et l'enchantement de Gabrielle Roy, éliminé le troisième jour du combat de 2008.
Celle-ci donne un conseil aux combattants de cette année : « Aimez-vous les uns les autres...».
Le combat des livres peut en effet être très rude, au point que certains internautes ont souvent posé la question sur le site de Radio-Canada :«Êtes-vous là pour détruire des livres, ou pour nous les faire aimer ?»
Un petit tour de table nous permet ensuite de faire connaissance avec les livres et les débatteurs.
On peut trouver les biographies des panélistes ici, et les résumés des livres ici.
- Janette Bertrand parle de «mettre en écrin la perle que j'ai dans les mains»
-Esther Bégin se dit «très énervée et en même temps très ennivrée car à son avis, son livre est le meilleur»
- Brendan Kelly est content d'être là car il veut «parler de bons livres et le sien est aussi le meilleur à son avis»
- L'Abbé Gravel veut parler d'émotions
- Emmanuel Bilodeau a peur car «il était le pire en plaidoirie à l'école. Le combat des livres est tellement médiatisé... Je ne veux pas me battre, il ne doit y avoir que des mots d'amour, ce sont des oeuvres d'art»
Puis chacun des panélistes a parlé de son livre :
- Emmanuel Bilodeau nous dit à propos de La fabrication de l'aube : « J'ai beaucoup appris en lisant ce livre qui nous parle d'une expérience très intime de maladie, et de rémission. J'ai évolué, j'ai avancé. Je me sens plus prêt qu'avant à affronter la souffrance.
Il y a aussi beaucoup de beauté, de poésie, et on accède à une lucidité et une sagesse en lisant La fabrication de l'aube».
- L'Abbé Raymond Gravel aime les romans historiques comme Mistouk qui raconte la colonisation du Saguenay. Il est passé par toutes les émotions en lisant ce livre. «L'histoire est réaliste et la manière de raconter aussi».
- Janette Bertrand défend Borderline et pour elle, Marie-Sissi Labrèche a tout : « Elle est best-seller en plusieurs langues, elle est au théâtre et au cinéma. C'est pourquoi je suis déjà un étage au dessus de tout le monde...
Au niveau du style, Marie-Sissi Labrèche a cette rapidité pour nous emmener à l'émotion. Les mots prennent l'émotion et nous la garrochent.
C'est aussi un univers que je connais. J'ai vécu les 20 premières années de ma vie au coin d'Ontario et Frontenac.»
- Esther Bégin est très préparée. Elle a communiqué avec l'auteur de Vandal Love ou perdus en Amérique et a lu le livre deux fois pour s'en imprégner comme il faut. Elle nous lit un extrait et nous dit «C'est beau comme ça pendant 350 pages». Sa lecture a été pour elle «une expérience magnifique».
- Brendan Kelly défend Parfum de poussière de Rawi Hage.
L'intérêt pour lui est que le livre a été écrit en anglais et ensuite traduit. Il a obtenu du succès dans les deux langues. C'est un roman de guerre qui ne porte pas de jugement moral. Les deux personnages font deux choix différents.
Brendan Kelly a aimé ce livre «parce qu'il nous ouvre sur le monde».
À mon avis, le plus convaincant pour le moment est Emmanuel Bilodeau. C'était peut-être le plus nul en plaidoirie à l'école mais il sait être vrai. Le moins convaincant a été l'Abbé Gravel qui ne semble pas très motivé par son livre.
La mieux préparée : Esther Bégin, qui a des feuilles entières remplies de notes pour défendre ce livre que je suis d'ailleurs en train de finir. Elle dit aussi être en contact permanent avec l'auteur, et elle est aussi présente sur le site de Radio-Canada, faisant des commentaires et parlant aux internautes.
Que le combat commence ! :)
En recopiant mes notes, j'écoute MGMT, Oracular Spectacular (Sony, 2008)
Je tâcherai de faire un petit compte rendu de chaque jour... Aujourd'hui, il ne s'agissait que des présentations des livres et des combattants. Mais souvent, cette présentation donne quelques indications pour la suite des choses...
Un petit rappel : qu'est-ce que Le combat des livres ?
Sur le site de Radio-Canada, on trouve cette description : « Pour une sixième année, Radio-Canada présente Le combat des livres, la version française de Canada Reads, une initiative de la CBC. Cinq panélistes s'affrontent dans le studio de Christiane Charette pour déterminer un ouvrage victorieux. Chaque jour, un panéliste et le livre qu'il défend sont éliminés jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un seul gagnant.»
Vous trouverez les "faits saillants" du combat des livres sur le site de Radio-Canada, ici.
Voici ce que j'ai pu noter...
Au début de l'émission, Bernard Faucher (qui remplace Christiane Charette, malade) a fait un rappel du combat de l'année dernière, avec la collaboration de Sophie Faucher, l'une des combattantes de 2008, qui défendait La détresse et l'enchantement de Gabrielle Roy, éliminé le troisième jour du combat de 2008.
Celle-ci donne un conseil aux combattants de cette année : « Aimez-vous les uns les autres...».
Le combat des livres peut en effet être très rude, au point que certains internautes ont souvent posé la question sur le site de Radio-Canada :«Êtes-vous là pour détruire des livres, ou pour nous les faire aimer ?»
Un petit tour de table nous permet ensuite de faire connaissance avec les livres et les débatteurs.
On peut trouver les biographies des panélistes ici, et les résumés des livres ici.
- Janette Bertrand parle de «mettre en écrin la perle que j'ai dans les mains»
-Esther Bégin se dit «très énervée et en même temps très ennivrée car à son avis, son livre est le meilleur»
- Brendan Kelly est content d'être là car il veut «parler de bons livres et le sien est aussi le meilleur à son avis»
- L'Abbé Gravel veut parler d'émotions
- Emmanuel Bilodeau a peur car «il était le pire en plaidoirie à l'école. Le combat des livres est tellement médiatisé... Je ne veux pas me battre, il ne doit y avoir que des mots d'amour, ce sont des oeuvres d'art»
Puis chacun des panélistes a parlé de son livre :
- Emmanuel Bilodeau nous dit à propos de La fabrication de l'aube : « J'ai beaucoup appris en lisant ce livre qui nous parle d'une expérience très intime de maladie, et de rémission. J'ai évolué, j'ai avancé. Je me sens plus prêt qu'avant à affronter la souffrance.
Il y a aussi beaucoup de beauté, de poésie, et on accède à une lucidité et une sagesse en lisant La fabrication de l'aube».
- L'Abbé Raymond Gravel aime les romans historiques comme Mistouk qui raconte la colonisation du Saguenay. Il est passé par toutes les émotions en lisant ce livre. «L'histoire est réaliste et la manière de raconter aussi».
- Janette Bertrand défend Borderline et pour elle, Marie-Sissi Labrèche a tout : « Elle est best-seller en plusieurs langues, elle est au théâtre et au cinéma. C'est pourquoi je suis déjà un étage au dessus de tout le monde...
Au niveau du style, Marie-Sissi Labrèche a cette rapidité pour nous emmener à l'émotion. Les mots prennent l'émotion et nous la garrochent.
C'est aussi un univers que je connais. J'ai vécu les 20 premières années de ma vie au coin d'Ontario et Frontenac.»
- Esther Bégin est très préparée. Elle a communiqué avec l'auteur de Vandal Love ou perdus en Amérique et a lu le livre deux fois pour s'en imprégner comme il faut. Elle nous lit un extrait et nous dit «C'est beau comme ça pendant 350 pages». Sa lecture a été pour elle «une expérience magnifique».
- Brendan Kelly défend Parfum de poussière de Rawi Hage.
L'intérêt pour lui est que le livre a été écrit en anglais et ensuite traduit. Il a obtenu du succès dans les deux langues. C'est un roman de guerre qui ne porte pas de jugement moral. Les deux personnages font deux choix différents.
Brendan Kelly a aimé ce livre «parce qu'il nous ouvre sur le monde».
À mon avis, le plus convaincant pour le moment est Emmanuel Bilodeau. C'était peut-être le plus nul en plaidoirie à l'école mais il sait être vrai. Le moins convaincant a été l'Abbé Gravel qui ne semble pas très motivé par son livre.
La mieux préparée : Esther Bégin, qui a des feuilles entières remplies de notes pour défendre ce livre que je suis d'ailleurs en train de finir. Elle dit aussi être en contact permanent avec l'auteur, et elle est aussi présente sur le site de Radio-Canada, faisant des commentaires et parlant aux internautes.
Que le combat commence ! :)
En recopiant mes notes, j'écoute MGMT, Oracular Spectacular (Sony, 2008)
3 commentaires:
Génial ton survol du combat des livres! Je suis justement en train de l'écouter en balado-diffusion. J'ai hâte de voir comment tout ça va évoluer! :D
Bon, encore moi! Alors, je viens d'écouter et en effet, je suis d'accord avec toi: Emmanuel Bilodeau parle de son livre avec ses tripes, on sent qu'il a réellement été ébranlé, qu'il a aimé ce livre profondément. L'abbé Gravel ne me donne absolument pas envie de lire ce livre qui, déjà, ne me parlait pas tellement (là je suis convaincue, je ne le lirai pas!). Vandal Love me semble tellement intéressant, mais ça faisait déjà un bout de temps que je voulais le lire, mais bien qu'Esther Bégin est extrêmement bien préparée, elle me donne l'impression de livrer un devoir, de faire un oral en classe... Peut-être que je suis difficile mais ça me parle plus quand les gens y vont avec leurs émotions pour parler d'un livre et moins avec des comparatifs intellectualisants... Enfin, ça c'est moi! Janette Bertrand était bien aussi, elle en parlait d'une façon intéressante, mais je ne suis pas une fan de Marie-Sissi Labrèche alors c'est un peu perdu d'avance de ce côté. Sinon, la présentation de Brendan Kelly m'a laissée plutôt indifférente... Bref, pour moi ça se jouera entre Vandal Love, Borderline et la fabrication de l'aube!
Tout à fait d'accord avec toi... C'est vrai que pour Vandal Love, c'est presque trop... J'avoue que j'aime beaucoup ce livre et que je n'ai pas encore lu La fabrication de l'aube. Mon coeur balance...
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