Comme vous l'avez sûrement remarqué, le blogue est un peu au ralenti ces temps-ci. Je ne peux me résoudre à écrire ici des recensions de livres que j'aurais l'impression de bâcler par manque de temps.
Je n'ai pas arrêté de lire pour autant, même si moins qu'avant. Une de mes dernières lectures, en particulier, m'a subjuguée et je ne cesse d'y repenser. Il s'agit de Recommencements, d'Hélène Dorion. Ce livre se lit, se relit, se vit et s'offre. Les sentiments qu'il inspire sont la gratitude et l'amour. Merci.
À propos d'amour, j'avance actuellement de façon discontinue (le style épistolaire permet cela) dans le livre Lettres à Nelson Algren, de Simone de Beauvoir. Au-delà d'un romantisme presque sirupeux (parfois) auquel Simone de Beauvoir ne nous a pas habitués dans ses écrits plus intellectuels, on traverse les années 1940-50-60 dans la vie d'une grande écrivaine et dans le quotidien d'une femme de son temps, engagée politiquement et intellectuellement.
Tout à fait dans un autre genre, j'ai lu Tokyo Decibels, de Hitonari Tsuji, avec le désir de découvrir un auteur japonais contemporain. L'idée de départ reste très originale (un homme veut cartographier les sons de sa ville) et pour la géographe en moi, très attirante. Mais le personnage m'a déplu, et ce sentiment l'a emporté sur mon impression générale du livre. Dommage.
Enfin, je termine en ce moment La veuve, de l'auteure canadienne Gil Adamson. Un roman très différent de ce que je peux lire la plupart du temps et c'est à ça que servent les cadeaux... La veuve prend l'apparence d'un « western au féminin » (article du Devoir), se déroulant dans l'ouest canadien. Haletant et stressant.
Ma musique du moment : Bernhari (« Je me lève en me souhaitant / un autre printemps »), Tire le Coyote, Salomé Leclerc, Neneh Cherry et son Blank Project
Lætitia Le Clech
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