L’arrivée au lycée*, jamais facile.
Transition souvent brutale entre la 3ème au collège et la première plus spécialisée, la seconde est une année fourre-tout, témoin de nombreuses transformations.
Je ne correspondais pas vraiment à la norme de mes petits camarades, aujourd’hui j’en suis heureuse mais à l’époque, je faisais plutôt figure d’intello fourrée dans ses livres. Je ne caressais pas non plus de grands rêves ambitieux – genre mariée, deux enfants, vétérinaire – car le concept de « vie réussie » me paraissait flou (et c'est toujours le cas). En bref, je me faisais tranquillement ma place dans la société, un peu hors norme mais pas tout à fait non plus.
Et puis, il y a eu François, grande gigue, qui en doublant sa seconde, s’est retrouvé dans ma classe. François, qui était un peu mon pendant masculin.
François fut à ce moment là mon guide dans un environnement difficile à apprivoiser, lui qui connaissait déjà les lieux.
Nous caressions les mêmes rêves d’écriture, les mêmes envies musicales. Nous voilà aujourd’hui réunis, 15 ans plus tard, dans cet espace libre, dans lequel nous parlons de nos lectures, mais qui ne demande peut-être qu’à évoluer. Nous verrons avec le temps vers quoi nous nous dirigerons, mais pour le moment, je suis heureuse de démarrer cette collaboration transatlantique et de retrouver mon vieil ami à travers ce que nous aimons le plus ou presque l’un et l’autre, les mots.
* On va au lycée, en France, quand on a 15 ans. On entre en seconde, puis en première, puis en terminale (et là on passe le baccalauréat, tout à la fin du secondaire). Après c'est l'université.
Transition souvent brutale entre la 3ème au collège et la première plus spécialisée, la seconde est une année fourre-tout, témoin de nombreuses transformations.
Je ne correspondais pas vraiment à la norme de mes petits camarades, aujourd’hui j’en suis heureuse mais à l’époque, je faisais plutôt figure d’intello fourrée dans ses livres. Je ne caressais pas non plus de grands rêves ambitieux – genre mariée, deux enfants, vétérinaire – car le concept de « vie réussie » me paraissait flou (et c'est toujours le cas). En bref, je me faisais tranquillement ma place dans la société, un peu hors norme mais pas tout à fait non plus.
Et puis, il y a eu François, grande gigue, qui en doublant sa seconde, s’est retrouvé dans ma classe. François, qui était un peu mon pendant masculin.
François fut à ce moment là mon guide dans un environnement difficile à apprivoiser, lui qui connaissait déjà les lieux.
Nous caressions les mêmes rêves d’écriture, les mêmes envies musicales. Nous voilà aujourd’hui réunis, 15 ans plus tard, dans cet espace libre, dans lequel nous parlons de nos lectures, mais qui ne demande peut-être qu’à évoluer. Nous verrons avec le temps vers quoi nous nous dirigerons, mais pour le moment, je suis heureuse de démarrer cette collaboration transatlantique et de retrouver mon vieil ami à travers ce que nous aimons le plus ou presque l’un et l’autre, les mots.
* On va au lycée, en France, quand on a 15 ans. On entre en seconde, puis en première, puis en terminale (et là on passe le baccalauréat, tout à la fin du secondaire). Après c'est l'université.
En écrivant ceci, j'écoute Antony & the Johnsons, Swanlights (Rough Trade, 2010)
3 commentaires:
Sur le coup, je croyais que tu te lançais dans l'autofiction et après avoir lu le texte sur la BD que je croyais le tien - et je trouvais que ton écriture était vraiment différente - j'ai compris que c'était en fait ta toute nouvelle collaboration. (bon j'suis lente ces temps-ci je sais ;) )
Belle idée et super première critique! :)
Autofiction, oui en effet. Enfin sans la fiction en fait... hihi. C'est plus un texte de présentation de mon ami...
Ma chère laetiti,
je te remercie d'avoir accepté cette tentative de collaboration autour des livres. J'espère que cela plaira à toutes et à tous.
En tout cas, je suis très content que notre vieille amitié perdure au delà du temps et de la distance.
C'est toujours une agréable surprise de voir que le temps n'efface rien, qu'il est finalement élastique et que la perception que nous en avons est très relative à ce que nous vivons.
Quel formidable paradoxe de voir les journées défiler à toute allure alors que dans le même temps une amitié vit sur le rythme plus lent de toute une vie.
Il est loin le temps du lycée et pourtant, les souvenirs sont là, proches, presque palpables.
On se souvient et une image en entraîne une autre et des sons, des odeurs remontent à la surface.
Tiens d'ailleurs, là je pense à l'appart de Biarritz ! Bref, merci encore pour cette opportunité que tu me laisses de parler également du fabuleurx monde des lettres avec mes propres mots.
Quant à mes futur-e-s lectrices-eurs, j'espère leur donner envie.
Bises à toutes-tous !
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